Ésaïe 66, 10 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 3, 30 juin]

Jérusalem sera un sujet de joie pour les fidèles du peuple. « Égayez-vous à cause d’elle, vous tous qui l’aimez » (v. 10). C’est à eux que s’adresse le psaume 122 : « Demandez la paix de Jérusalem ; ceux qui t’aiment prospéreront… » (v. 6). Comme une réponse à cette prière, la paix est étendue sur la ville, point de départ de la connaissance de la gloire de Dieu pour toutes les nations de la terre. — Le Seigneur n’est pas moins attentif aujourd’hui aux prières de ceux qui aiment Son Assemblée (Ps. 122, 6 ; 2 Cor. 11, 28). Demandons qu’elle soit gardée dans la paix et qu’elle manifeste la gloire de Christ ici-bas. — Même au milieu du bonheur millénaire, il faut que subsiste un témoignage visible du châtiment terrible des iniques. Un solennel spectacle sera là pour le rappeler, tel le monceau de pierres sur le tombeau d’Absalom (2 Sam. 18, 17). Ainsi finit ce beau livre d’Ésaïe. De toutes les prophéties, elle est la plus vaste, la plus souvent citée dans le Nouveau Testament (environ soixante fois), celle aussi qui donne le plus de place au Seigneur Jésus dans Ses souffrances et dans Ses gloires.