Matthieu 1, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 1 juillet]

La voix des prophètes s’est tue depuis quatre cents ans. Pour Dieu « l’accomplissement du temps est venu » (Gal. 4, 4). Il va parler « dans le Fils » et faire connaître à Son peuple, au monde, ainsi qu’à chacun de nous personnellement, la bonne nouvelle de l’évangile (Héb. 1, 1, 2). Elle se résume en peu de mots : le don de ce Fils. — Mais comment faire entrer nos esprits limités dans la connaissance d’une telle personne ? Dieu y a pourvu en nous donnant quatre évangiles afin de nous permettre de considérer la gloire de Son Fils sous plusieurs aspects, comme on met en relief un objet de grand prix sous des éclairages différents. Matthieu est l’évangile du Roi. Une généalogie est nécessaire ici pour placer d’emblée le Messie dans le cadre des promesses faites à Abraham et prouver de façon irréfutable Son titre d’héritier au trône de David (Gal. 3, 16 et Jean 7, 42). De cette longue liste, certains noms tristement illustres (Achaz, Manassé, Amon…) n’ont pas été effacés. Avant de révéler le Sauveur, Dieu atteste encore une fois qu’à toutes les générations, qu’il s’agisse d’un patriarche, d’un roi, ou d’une femme peu recommandable, chacun a besoin du même salut et du même évangile. Vous en avez besoin, cher lecteur, autant que quiconque.