Matthieu 10, 24 à 42

[Chaque jour les Écritures, année 3, 19 juillet]

Le disciple n’est pas au-dessus de son maître (v. 24) ; il ne saurait prétendre à être traité mieux que lui. Qu’il soit chrétien, ou juif au temps de la tribulation, le vrai disciple peut donc s’attendre à rencontrer de la part d’un monde injuste et méchant une opposition semblable à celle qu’a rencontrée Jésus (voir v. 17, 18). Mais ce sera pour lui l’occasion de goûter toutes les ressources de la grâce, cette grâce illimitée qui connaît et préserve le racheté jusqu’à un cheveu près (v. 30 ; voir 2 Cor. 12, 9). — Ce n’est pas seulement la haine du monde qui atteint le croyant fidèle mais il a fréquemment affaire à l’hostilité de sa propre famille (v. 36). Qu’il ne se décourage pas ! Le Seigneur a expressément annoncé qu’il en serait ainsi, et Il a aussi prévu des ressources pour son cas. — Prendre sa croix, c’est porter le signe distinctif des condamnés à mort. Autrement dit, c’est montrer qu’on en a fini avec les plaisirs du monde, qu’on a fait abandon de sa volonté personnelle. À vue humaine, cela revient à perdre sa vie. Non, affirme le Maître, c’est au contraire la seule manière de la gagner. Mais encore faut-il que ce soit pour un motif essentiel : « pour l’amour de moi », précise le Seigneur Jésus (2 Cor. 5, 14, 15).