Matthieu 10, 1 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 3, 18 juillet]

Les douze disciples sont devenus apôtres (v. 2). En les citant, Matthieu le publicain rappelle son origine (voir chap. 21, 31, fin). Instruits par les paroles et l’exemple du divin docteur, le moment vient où ils sont envoyés (sens du mot apôtre) comme ouvriers dans la moisson. Un enfant n’ira pas toute sa vie à l’école ; c’est évident — bien que dans un sens le croyant soit toujours à celle de Dieu. Mais, tôt ou tard, nous devrions avoir appris l’essentiel de nos leçons, en particulier celle de notre complète incapacité naturelle. C’est alors seulement que le Seigneur pourra nous utiliser. Remarquons quelques points de la plus haute importance : c’est le Seigneur qui appelle, prépare, envoie, dirige, soutient, encourage et récompense Ses serviteurs. Ils ne vont pas de leur propre mouvement ou envoyés par des hommes. Ils n’attendent de ceux-ci aucun salaire, mais donnent gratuitement ce qu’ils ont reçu gratuitement. Combien ces simples vérités sont perdues de vue dans la chrétienté ! Sous forme de comités, de hiérarchies, d’organisations diverses, des personnes souvent bien intentionnées se sont interposées entre le Seigneur et Ses ouvriers pour le plus grand dommage de ces derniers et surtout du travail qui leur avait été confié.