Matthieu 11, 20 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 3, 21 juillet]

C’est dans les villes de la Galilée que Jésus avait accompli la plupart de Ses miracles. Mais les cœurs étaient restés fermés ainsi qu’Ésaïe l’avait prophétisé : « Qui a cru à ce que nous avons fait entendre et à qui le bras de l’Éternel a-t-il été révélé ? » (És. 53, 1). À cette question toutefois Jésus peut donner une réponse « en ce temps-là » (v. 25) et rendre gloire à son Père : « Tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et… tu les as révélées aux petits enfants ». Puis se tournant vers les hommes, Il les appelle : « Venez à moi » ; venez avec cette foi enfantine. Nul autre que moi ne peut vous révéler le Père. Et apprenez, non seulement par ma bouche mais de moi, par mon exemple, car je suis « débonnaire et humble de cœur » (Éph. 4, 20, 21). — Près de Jésus nous trouvons deux choses en apparence contradictoires : le repos et le joug. Ce dernier est la lourde pièce de bois servant à atteler les bœufs, symbole de l’obéissance et du service. Mais celui du Seigneur est léger : Son joug, c’était la volonté de Son Père, et l’accomplir était tout Son délice. De même le racheté échange la fatigue et la charge du péché (v. 28) contre le dévouement joyeux de l’amour (2 Cor. 8, 3-5). « Bienheureux les débonnaires » avait annoncé le Seigneur Jésus (chap. 5, 5). N’ont-ils pas le privilège de Lui ressembler ?