Matthieu 12, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 22 juillet]

Après avoir offert le vrai repos de l’âme (chap. 11, 28, 29), le Seigneur Jésus fait comprendre que le repos légal du sabbat n’a plus sa raison d’être. Sur cette question du sabbat, les pharisiens cherchent à prendre en défaut successivement les disciples (v. 2), puis le Maître Lui-même (v. 10). Mais Lui se sert de cette occasion pour leur expliquer, en leur citant pour la seconde fois le verset d’Osée 6, 6 (v. 7 ; voir chap. 9, 13 et Mich. 6, 6-8), que tout le système basé sur la loi et les sacrifices était mis de côté par Sa venue en grâce. À quoi servait l’observation du quatrième commandement de la loi quand tous les autres étaient transgressés ? La miséricorde, elle aussi, réclamait ses droits. Et quelle prétention d’imposer le respect du sabbat à Celui qui l’avait institué ! En fait, tant que le péché régnait, personne ne pouvait se reposer. Ni l’homme, chargé de ce fardeau ; ni Dieu : le Père avec le Fils, travaillant à ôter le mal en même temps que ses conséquences (Jean 5, 16, 17). Aussi, sans se laisser arrêter par les conseils des méchants, le serviteur parfait poursuit Son œuvre. Il l’accomplit dans l’esprit d’humilité, de grâce, de douceur qui, selon Ésaïe 42, 1 à 4 devait permettre de Le reconnaître, et qui a toujours un si grand prix pour le cœur de Dieu (comp. 1 Pier. 3, 4).