Matthieu 12, 22 à 37

[Chaque jour les Écritures, année 3, 23 juillet]

Les pharisiens haïssent le Seigneur Jésus parce qu’ils sont jaloux de Son pouvoir ainsi que de Son autorité sur les foules. Ils contestent l’origine de ce pouvoir puisqu’ils ne peuvent contester les miracles eux-mêmes. Comme ils l’ont déjà fait (chap. 9, 34 ; 10, 25), ils attribuent au chef des démons la puissance du Saint Esprit que Dieu avait mise sur Son Bien-aimé (v. 18 ; comp. Marc 3, 29, 30). C’était là le blasphème contre l’Esprit Saint, péché qui ne pouvait être pardonné. Non, l’œuvre du Seigneur était au contraire la preuve de Sa victoire sur Satan, l’homme fort. Il l’avait « lié » au désert par le moyen de la Parole (chap. 4, 3-10) et maintenant lui enlevait ses captifs (voir És. 49, 24, 25). Puis Jésus montre à ces pharisiens qu’ils étaient eux-mêmes sous l’empire de Satan : de mauvais arbres produisant de mauvais fruits. — « De l’abondance du cœur la bouche parle » (v. 34). Si c’est de Christ que notre cœur est rempli, il nous sera impossible de ne pas parler de Lui. « Mon cœur bouillonne… s’écrient les fils de Coré au psaume 45 — Je dis ce que j’ai composé au sujet du roi ». Inversement les mauvaises pensées enfouies au plus profond de nous-mêmes monteront tôt ou tard à nos lèvres. Et de toute parole même simplement oiseuse, chacun aura un jour à rendre compte.