Matthieu 13, 44 à 58

[Chaque jour les Écritures, année 3, 28 juillet]

Les courtes paraboles du trésor et de la perle soulignent deux vérités merveilleuses : le très grand prix attaché par Christ à Son Assemblée et payé pour l’acquérir : Il a vendu tout ce qu’Il avait ; Il a donné jusqu’à Sa vie. En second lieu, la joie qu’Il trouve en elle. Au verset 47, le filet de l’évangile est jeté dans la mer des peuples. Le Seigneur avait annoncé à Ses disciples qu’Il ferait d’eux des pêcheurs d’hommes. Voici donc les serviteurs à l’œuvre. Mais les poissons ne sont pas tous bons,… ni tous les chrétiens de nom, des croyants véritables ! C’est la Parole qui permet de les distinguer : le bon poisson se reconnaît à ses écailles et ses nageoires (Lév. 11, 9-11) et le vrai chrétien à son armure morale, à sa capacité de résister à la pénétration et à l’entraînement du courant de ce monde. — À côté du trésor que le Seigneur a trouvé dans les siens (v. 44) le verset 52 nous montre celui que le disciple possède dans Sa Parole. Est-elle pour chacun de nous le trésor d’où nous savons tirer « des choses nouvelles et des choses vieilles » ? — Hélas ! ce chapitre s’achève comme le précédent sur l’incrédulité des foules ; elles ne voient en Jésus que « le fils du charpentier ». De sorte que Sa grâce ne peut s’exercer envers elles.