Matthieu 16, 13 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 3, 3 août]

La question que pose le Seigneur à Ses disciples nous apprend qu’à Son sujet les opinions sont partagées, et c’est encore le cas aujourd’hui. Mais vous, lecteur, pouvez-vous dire qui Il est et ce qu’Il est pour vous ? Le Père dicte à Simon sa magnifique confession : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Voilà l’inébranlable fondement sur lequel le Seigneur édifiera Son Assemblée, dont chaque croyant, comme Simon, deviendra une pierre vivante. Comment les forces du mal prévaudraient-elles contre ce qui est à Christ et qu’Il bâtit Lui-même ? Et le Seigneur honorera Son disciple d’une mission particulière : celle d’ouvrir (par ses prédications) les portes du royaume aux Juifs et aux nations (Act. 2, 36 ; 10, 43). — « Dès lors », Jésus, mentionnant l’Assemblée, doit parler du prix qu’Il va payer pour l’acquérir : Ses souffrances et Sa mort. Alors le pauvre Pierre, qui l’instant d’avant parlait « comme oracle de Dieu » devient ici un instrument de Satan. Ce dernier cherche à détourner Christ de Son chemin d’obéissance, mais il est aussitôt reconnu et repoussé. — Jésus qui s’avance le premier dans la voie de l’entier renoncement ne cache pas ce que cela comporte de venir après Lui (comp. chap. 10, 38-40). Sommes-nous prêts à Le suivre coûte que coûte (Phil. 3, 8) ?