Matthieu 16, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 août]

Une nouvelle fois les pharisiens demandent un signe (chap. 12, 38…) ; une nouvelle fois Jésus les renvoie au signe de Jonas : Sa mort qu’Il allait accomplir. Les chrétiens parvenus aujourd’hui à la veille du retour du Seigneur Jésus, n’ont pas davantage de signes à attendre avant Sa venue. Leur foi repose sur Sa promesse et non sur des preuves visibles, sans quoi elle ne serait plus la foi. Et pourtant, que d’indices nous montrent que nous arrivons à la fin de l’histoire de l’Église ici-bas ! L’orgueil de l’homme s’enfle plus que jamais ; le monde christianisé manifeste les caractères annoncés en 2 Timothée 3, 1 à 5. Signes extérieurs aussi : le peuple juif retourne dans son pays, les nations cherchent à s’unir dans le cadre de l’ancien empire romain… Ouvrons les yeux, levons-les vers le ciel : Jésus revient. — Le Seigneur laisse ces incrédules et s’en va (v. 4). Mais ce sont maintenant Ses propres disciples qui L’attristent par leur manque de confiance et de mémoire comme ils L’ont affligé au chapitre 15, 16 et 17 par leur manque d’intelligence. Hélas ! ne leur ressemblons-nous pas quelquefois ? Retenons l’exhortation que Dieu nous donne par la bouche de Pierre lui-même, à rejeter sur Lui tout notre souci, car Il a soin de nous (1 Pier. 5, 7).