Matthieu 17, 14 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 3, 5 août]

L’adoration du chrétien a pour effet de le transporter en esprit « sur la montagne », dans la compagnie du Seigneur glorifié. Puissions-nous connaître plus souvent de tels moments ! Mais il faut aussi savoir redescendre avec Lui au milieu des circonstances de la vie dans ce monde, ce monde où Satan règne. C’est l’expérience que font ici les disciples. La guérison de l’enfant lunatique est pour Jésus l’occasion de souligner la toute-puissance de la foi. — La scène des versets 24 à 27 est à la fois instructive et touchante. Pierre, toujours prêt à s’avancer sans réflexion, oubliant la vision de gloire et la voix du Père, s’est engagé au nom de son Maître à acquitter l’impôt du temple. Jésus lui demande avec douceur s’il s’est jamais vu que le fils d’un roi paie des impôts à son propre père. Or lui, Simon, L’avait peu avant reconnu comme le Fils du Dieu vivant ! Après cette mise au point, le Seigneur charge Pierre de payer tout de même cette somme qu’Il ne doit pas. Mais en même temps Il manifeste Sa puissance : Il est Celui qui domine sur toute la création, y compris les poissons de la mer (Ps. 8, 6-8). Et Il manifeste aussi Son amour : Il s’associe Son faible disciple en payant également pour lui.