Matthieu 18, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 6 août]

Le monde se complaît dans ce qui est grand. Les disciples n’échappent pas à cet esprit. Ils désirent savoir qui est le plus grand dans le royaume des cieux. Le Seigneur leur répond que la première chose est d’y entrer et que pour cela, il faut au contraire être petit. Afin de bien graver cet enseignement dans leur esprit, Il appelle un petit enfant et le place au milieu d’eux. Nous avons peut-être de jeunes enfants dans notre entourage. Eux aussi sont placés près de nous comme des modèles de confiance et de simplicité. Gardons-nous de les mépriser à cause de leur faiblesse, de leur ignorance et de leur naïveté. Et gardons-nous davantage encore de les scandaliser. Le mauvais exemple d’un aîné est le pire des pièges devant les pas de ses cadets. Jésus répète donc ici ce qu’Il a déjà dit au sujet des occasions de chute (comp. v. 8, 9 et chap. 5, 29, 30). — Bien loin de dédaigner ces petits, Dieu répond à leur faiblesse par des soins particuliers. Des anges sont chargés de veiller sur eux. Et n’oublions pas que le Seigneur Jésus est venu pour les sauver (v. 11) ; ils sont mis au bénéfice de Son œuvre s’ils meurent sans avoir atteint l’âge de responsabilité. La parabole de la brebis perdue nous apprend quelle est la valeur d’un de ces agneaux pour le bon Berger.