Matthieu 21, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 11 août]

Dans chacun des trois premiers évangiles, la traversée de Jéricho et l’entrée à Jérusalem marquent le début de la dernière partie du voyage de notre Sauveur ici-bas. L’accomplissement de Zacharie 9, 9 était pour Israël une nouvelle preuve que c’était bien son Messie qui venait le visiter. Il était impossible de Le confondre avec un autre : « juste et ayant le salut, humble et monté sur un âne… ». On se représente plutôt un roi hautain et superbe, faisant son entrée dans sa capitale sur un cheval de guerre, à la tête de ses armées. Mais un roi humble et débonnaire voilà une notion bien étrangère aux pensées des hommes. — Ces caractères de grâce et de douceur n’empêchent nullement le Seigneur d’agir avec la plus grande sévérité lorsqu’Il voit que les droits de Dieu sont foulés aux pieds (v. 12…). Il doit en être de même de ceux qui sont Ses disciples. La douceur qui doit les caractériser n’exclut pas la plus grande fermeté (1 Cor. 15, 58). La présence de Jésus dans le temple produit divers effets : en premier lieu une immédiate purification. Mais en même temps la guérison en grâce des infirmes qui viennent à Lui. Puis la louange de la part des petits enfants. Enfin également l’indignation et l’opposition des ennemis de la vérité.