Matthieu 21, 18 à 32

[Chaque jour les Écritures, année 3, 12 août]

Sur le chemin de Jérusalem, Jésus accomplit un miracle qui, exceptionnellement, n’est pas un miracle d’amour, mais un signe avertisseur du jugement qui va tomber sur le peuple. Considérons ce figuier : rien que des feuilles ! Toutes les formes extérieures de la piété, mais pas un seul fruit ! C’était l’état d’Israël… et c’est celui de tous les soi-disants chrétiens ! — Ce miracle est pour Jésus l’occasion de rappeler à Ses disciples la toute-puissance de la prière de la foi. Puis Il entre de nouveau dans le temple où les responsables du peuple viennent contester Son autorité. Par Sa question, le Seigneur leur fait comprendre qu’ils ne peuvent reconnaître cette autorité s’ils n’ont pas reconnu d’abord la mission de Jean le baptiseur. Comme le second fils de la parabole (v. 28-30), les chefs du peuple faisaient ostensiblement profession d’accomplir la volonté de Dieu. Mais en réalité elle restait pour eux lettre morte (Tite 1, 16). D’autres au contraire, autrefois rebelles, pécheurs notoires, se sont repentis à la voix de Jean et ont fait ensuite cette volonté. Enfants de parents chrétiens, nous risquons d’être largement devancés au ciel par des gens pour lesquels nous éprouvons peut-être maintenant du mépris ou de la condescendance (voir chap. 20, 16). Pensons à notre responsabilité !