Matthieu 23, 23 à 39

[Chaque jour les Écritures, année 3, 17 août]

Dans ces paroles véhémentes, le Seigneur condamne solennellement ce qu’on peut appeler « le clergé » en Israël. Ils étaient doublement coupables, ces guides aveugles qui, non seulement n’entraient pas eux-mêmes dans le royaume des cieux, mais qui de plus abusaient de leur position d’autorité pour empêcher les autres d’entrer (v. 13). Pointilleux pour de très petites choses, ils négligeaient les principales : le jugement, la miséricorde, la fidélité (v. 23). Avec tout cela, leur masque hypocrite trompait la confiance des simples. Jésus, rempli d’indignation, découvre leur vrai visage : ce sont des « sépulcres blanchis » (morts intérieurement), des « serpents », des meurtriers, fils de meurtriers. — Avant de quitter le temple et de laisser déserte cette maison où Dieu n’avait plus Sa place, Jésus s’exprime en termes pathétiques au sujet du jugement qui allait tomber sur Jérusalem. Oui, nous comprenons un peu ce qu’a été pour Son cœur divinement sensible ce mépris de la grâce offerte : « Vous ne l’avez pas voulu » (chap. 22, 3 ; Os. 11, 7) ! Parole accablante ! Parmi ceux qui devront l’entendre un jour, quel homme pourra rendre Dieu responsable de son malheur éternel ? Le salut en Christ lui aura été offert. Et il ne l’aura pas voulu.