Matthieu 23, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 16 août]

Jésus, qui a déjoué les attaques des chefs religieux, met maintenant en garde contre eux les disciples et les foules. Ce qu’ils disaient de faire était en général excellent ; malheureusement ce qu’ils faisaient était bien différent (voir chap. 21, 30). Nous qui avons appris tant de vérités bibliques et qui savons fort bien à l’occasion les rappeler aux autres, sommes-nous sûrs de les mettre nous-mêmes en pratique (Jean 13, 17 ; Rom. 2, 17…) ? — Quel contraste entre ces conducteurs-là et Christ le seul vrai conducteur (v. 8, 10) ! Eux recommandaient la loi ; Lui l’accomplissait (chap. 5, 17). Eux chargeaient sur les autres des « fardeaux pesants et difficiles à porter » (v. 4) ; Lui appelait ceux qui se fatiguaient et qui étaient chargés, pour leur donner du repos (chap. 11, 28). Eux choisissaient les premières places (v. 6) ; Lui, de la crèche à la croix, a pris constamment la dernière. Il a été serviteur avant d’être conducteur (v. 11). Nul ne sera plus haut élevé, car nul ne s’est plus profondément abaissé. Mais de leur côté ces scribes et ces pharisiens, qui poursuivaient leur propre gloire, iront à la ruine et à leur perdition. Au lieu des béatitudes du commencement de Son ministère, « malheur » est le terrible mot que le Sauveur doit prononcer maintenant par sept fois contre ces hommes si responsables.