Matthieu 25, 14 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 3, 22 août]

La parabole des dix vierges se rapportait à l’attente du Seigneur. Celle des talents considère le côté du service. La vie du chrétien après sa conversion revêt ce double caractère : « servir le Dieu vivant et vrai et attendre des cieux son Fils » (1 Thess. 1, 9, 10). Car attendre le Seigneur ne signifie pas se croiser les bras jusqu’à ce qu’Il vienne. Au contraire chaque racheté a le privilège de pouvoir travailler pour Lui. Et il a reçu dans ce but, un certain nombre de talents qu’il est responsable de faire fructifier : santé, mémoire, intelligence, loisirs, biens matériels… Par-dessus tout il possède la Parole divine avec la connaissance qui y correspond (1 Cor. 2, 12). Chers amis, même si nous sommes sauvés, nous pouvons ressembler plus ou moins au méchant esclave. Sommes-nous sûrs de ne pas avoir égoïstement, paresseusement, et de toute manière malhonnêtement, enfoui l’un ou l’autre de ces dons qui appartiennent au Maître ? Oui, qu’aurons-nous à Lui rendre quand Il viendra ? Pourra-t-Il nous faire entrer dans Sa joie, celle de l’œuvre achevée et de l’amour satisfait, joie qui était aussi « devant lui » (Héb. 12, 2) ? La récompense, notons-le, est la même pour les deux premiers esclaves. Ce qui a du prix pour le Seigneur, ce n’est pas tant les résultats (toujours peu de chose) que la fidélité.