Matthieu 25, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 3, 21 août]

Selon la coutume orientale, un époux arrivant de nuit pour le festin de ses noces était éclairé et escorté par des vierges, amies de l’épouse (nous dirions aujourd’hui des demoiselles d’honneur ; comp. Ps. 45, 9, 14). Le Seigneur emploie cette touchante illustration pour nous montrer de quelle manière Il devait être attendu, Lui, le céleste Époux. Hélas ! les chrétiens dans leur ensemble se sont lassés de cette attente. Le sommeil spirituel s’est emparé d’eux tous et a duré bien des siècles. Il a fallu qu’à un moment récent de l’histoire de l’Église, appelé très justement le réveil, retentisse ce « cri de minuit » : « Voici l’époux !… ». Le Seigneur revient ! Comme conséquence une différence est apparue : les vierges prudentes ont de l’huile dans leur lampe ; ainsi les croyants véritables sont prêts pour la venue du Maître et leur lumière, celle du Saint Esprit, peut briller dans la nuit du monde. D’autres personnes comme ces vierges folles, auront professé attendre le Seigneur sans posséder Sa vie. C’est indûment qu’elles portaient le beau titre de chrétien. Terrible illusion et non moins terrible réveil ! — Ah ! que chacun s’interroge, pendant qu’il est temps encore : Y a-t-il de l’huile dans ma lampe ? Suis-je prêt pour Son retour (Rom. 8, 9, fin) ?