Matthieu 26, 17 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 3, 25 août]

On peut penser à ce qu’ont été les sentiments du Seigneur en mangeant cette pâque avec Ses disciples. Elle était la figure de ce dont Lui-même allait être la réalité. Encore quelques moments et le saint Agneau de la Pâque serait sacrifié (1 Cor. 5, 7). Mais il Lui restait d’abord à donner à Ses disciples une marque toute particulière de Son amour. Chaque année, depuis la grande nuit de l’exode, la pâque annonçait en figure une œuvre à venir. Désormais la cène rappellera chaque premier jour de la semaine au croyant que cette œuvre est accomplie. Toutes les fois que nous la célébrons, nous annonçons la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne (1 Cor. 11, 26). — Après leur avoir distribué le pain, Jésus donne aussi la coupe aux siens en leur disant : « Buvez-en tous ». Oui, Il veut que chacun d’eux participe avec Lui à ce repas d’amour (sauf Judas qui est sorti : Jean 13, 30). En sont-ils dignes ? Pierre va Le renier ; tous les autres s’enfuiront. Malgré cela Jésus leur dit — et dit encore à Ses rachetés : « Buvez-en tous ». Puis Il leur explique l’inestimable valeur de Son sang qui va être versé « pour plusieurs en rémission de péchés ». Lecteur, êtes-vous parmi ces « plusieurs » ? S’il en est ainsi, quelle sera votre réponse au désir exprimé par le Seigneur Jésus (comp. Ps. 116, 12-14) ?