Matthieu 26, 31 à 46

[Chaque jour les Écritures, année 3, 26 août]

Plein de confiance en lui-même, Pierre s’est déclaré prêt à mourir avec le Seigneur. Il n’ira pas loin, nous le verrons. — Puis Jésus, ayant enjoint à Ses disciples de veiller et de prier avec Lui, s’avance seul dans ce jardin où Il devait donner la preuve suprême de Son dévouement à la volonté du Père. Cette volonté, qui n’avait cessé de faire les délices du Fils, comporte maintenant une double et terrible nécessité : l’abandon de Dieu, infiniment triste pour le cœur de Son Bien-aimé ; et le péché qu’Il devait porter, avec la mort son salaire — profondément angoissante pour l’homme parfait. Ainsi la tristesse et l’angoisse ont envahi Son âme (v. 37). Ah ! Il réalise tout ce que représente ce terrible chemin de la croix, dont Satan à cette heure encore fait tous ses efforts pour Le détourner. Mais Il reçoit la coupe de la main de Son Père : « Que ta volonté soit faite » ! — Dans Sa grâce, Dieu nous a permis d’assister à ce combat du Sauveur à Gethsémané, d’entendre Sa prière instante et douloureuse. Qu’Il nous garde d’avoir, comme les trois disciples — ceux qui forment pourtant autour de Lui le cercle le plus intime — des cœurs assoupis et indifférents à Sa souffrance, mais qu’Il veuille pénétrer nos âmes, en y pensant, de reconnaissance et d’adoration !