Matthieu 26, 59 à 75

[Chaque jour les Écritures, année 3, 28 août]

Les chefs du peuple tiennent Jésus en leur pouvoir. Mais il leur manque un motif permettant de Le condamner. Car l’homme parfait n’offre aucune prise à leurs accusations. Ils en sont réduits à chercher contre Lui « quelque faux témoignage » (Ps. 27, 12 ; 35, 11, 12). Et même celui-ci est difficile à trouver, car il doit pourtant avoir une apparence de réalité. Enfin deux faux témoins se présentent avec une parole qu’ils ont tordue (comp. v. 61 avec Jean 2, 19). Mais ce qui sert de prétexte pour condamner Jésus, c’est Sa déclaration solennelle qu’Il est le Fils de Dieu, prêt à venir en puissance et en gloire ! La peine de mort est prononcée. Et aussitôt la brutalité et la lâcheté des hommes se donnent libre cours (v. 67, 68). La première partie de ce que le Sauveur avait plus d’une fois annoncé aux siens s’est accomplie (chap. 16, 21 ; 17, 22 ; 20, 18, 19). — Pour Pierre aussi l’heure est sombre, mais pour une raison bien différente. Satan qui n’a pu ébranler le Maître, va faire trébucher le disciple. À trois reprises, le pauvre Pierre renie Celui pour lequel il s’était déclaré prêt à mourir. Il va jusqu’à prendre un langage grossier pour donner le change. Car auparavant sans qu’il s’en rendît compte, sa manière de parler l’avait fait reconnaître comme disciple de Jésus.