Matthieu 27, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 3, 29 août]

Le jour se lève. Un jour comme il n’y en a pas eu de pareil dans l’histoire du monde et de l’éternité ! Les premières lueurs du matin trouvent les principaux sacrificateurs et les anciens machinant la mise à mort qu’ils ont décidée. Mais quelqu’un leur rend visite ; ils le connaissent bien : c’est le traître grâce auquel ils sont parvenus à leurs fins. Que veut-il ? Judas affirme l’innocence de son Maître, rapporte l’argent, exprime son remords. — C’est ton affaire, répondent les autres, sans la moindre compassion. Alors le misérable va se pendre, perdant avec sa vie, son âme, et même l’argent pour lequel il l’avait vendue ! Quant aux sacrificateurs qui n’avaient pas eu de scrupules à acheter le sang innocent, ils en éprouvent quand il s’agit d’en mettre le prix dans le trésor du temple ! — Jésus a été conduit devant Pilate, le gouverneur. Il lui serait facile de trouver auprès de ce magistrat romain un appui contre la haine de Son peuple. Mais Il garde le silence ; sauf toutefois pour reconnaître Son titre de roi des Juifs. « Brebis muette devant ceux qui la tondent… il n’a pas ouvert sa bouche » (És. 53, 7 ; comp. v. 12, 14, et chap. 26, 63).