Jérémie 1, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 3, 3 septembre]

Le livre de Jérémie nous ramène au temps des derniers rois de Juda avant la captivité. L’apparition d’un prophète est toujours l’indice du mauvais état du peuple d’Israël, mais aussi une preuve de la grâce de Dieu. Dès avant sa naissance, l’Éternel avait mis à part ce jeune sacrificateur pour le service auquel Il le destinait (comp. Gal. 1, 15). Timide, Jérémie commence par résister à l’appel de Dieu : « Je suis un enfant ». Ne parle pas ainsi, lui répond l’Éternel. Qu’importent tes capacités, du moment que tu ne dis et ne fais rien d’autre que ce que je te commande. C’est ce que nous exprimons quand nous chantons : — Notre impuissance même est notre sûreté, — Qui ne veut rien sans Lui peut tout en Sa bonté. — Pour encourager Son jeune messager, Dieu lui donne deux visions remarquables : le bâton d’amandier (« l’arbre qui veille ») rappelle la verge d’Aaron qui jadis avait bourgeonné, fleuri et mûri des amandes (Nomb. 17, 8) et confirme la décision de ce Dieu vigilant et fidèle. Il faut donc se hâter d’avertir le peuple et le presser de se repentir, car le pot bouillant annonce la menace imminente d’ennemis venant du nord. Tâche difficile ! Mais Jérémie reçoit la force d’en haut (v. 18) avec une promesse : « Moi je suis avec toi » (v. 19 ; voir aussi chap. 15, 20).