Jérémie 2, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 3, 4 septembre]

Les premiers mots que l’Éternel met dans la bouche de Jérémie sont destinés à regagner le cœur de Son peuple oublieux… trop fidèle image de notre propre cœur ! Et c’est comme si le Seigneur nous demandait avec tendresse : Te souviens-tu de cet heureux temps qui a suivi ta conversion ? Comme tu brûlais alors de zèle et de reconnaissance ! Certes, tu marchais dans ce monde comme dans un désert, « un pays non semé ». Mais je te suffisais alors pleinement. Si tu as oublié ce temps-là, moi j’en ai gardé le souvenir. Car elle m’était agréable, cette ardeur de tes affections, cette joie de ton premier amour (Apoc. 2, 4). — Hélas ! dit l’Éternel, « mon peuple a changé sa gloire contre ce qui n’est d’aucun profit » (v. 11, et v. 8 fin). Soyez franc, lecteur qui, peut-être, vous êtes éloigné du Seigneur, cela vous a-t-il profité ? Il est « la source des eaux vives » ; quelle folie de L’abandonner pour se creuser « des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau » ! Ou pour aller boire aux fleuves de l’Égypte et de l’Assyrie, figures du monde (v. 18). Car « quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif » ; mais celui qui boit de l’eau que Jésus donne, n’aura plus soif à jamais (Jean 4, 10, 13, 14).