Jérémie 5, 1 à 6, 20 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 3, 7 septembre]

En dépit de belles professions de foi, il faudrait se donner beaucoup de peine pour trouver dans Jérusalem quelqu’un qui fasse ce qui est droit, qui cherche la fidélité (v. 1 ; voir aussi Éz. 22, 30). Le Dieu de miséricorde serait prêt à pardonner à la ville coupable à cause d’un seul homme (v. 1 ; comp. Gen. 18, 23…). Malheureusement cette fidélité, agréable à Dieu, ne s’est trouvée ni parmi les gens du peuple, ni parmi les grands, mieux enseignés, donc plus responsables (comp. Ps. 62, 9). La fin du chapitre le montre, ainsi d’ailleurs que toute l’histoire de Jérémie — « Ce sont de pauvres gens… des fous » (v. 4). N’est-ce pas également ce qui peut être dit des foules qui aujourd’hui vont inconscientes à la perdition ? — En vain l’Éternel a châtié Son peuple. « Ils n’en ont pas ressenti de douleur… ils ont refusé de recevoir la correction… ils ont refusé de revenir » (v. 3 ; Soph. 3, 2). Que peut faire un médecin quand son malade, prétextant qu’il ne souffre pas, refuse de prendre ses médicaments ? Ne nous dérobons jamais à cette correction nécessaire. Et conservons une conscience très sensible à ce que le Seigneur veut nous dire par ce moyen. Sinon « que ferez-vous à la fin ? » demande le prophète (v. 31).