Jérémie 18, 1 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 3, 21 septembre]

Un nouvel enseignement attend Jérémie dans la maison du potier. Le premier vase qu’il voit fabriquer est à l’image du peuple. Comme la ceinture du chapitre 13, ce vase a été, lui aussi, gâté, reconnu bon à rien (v. 4 ; 13, 7). Oui, Israël, et en réalité l’humanité tout entière se trouve ainsi représentée. L’artisan divin n’a rien pu faire du premier homme qu’Il a formé d’argile. « Ils se sont tous ensemble rendus inutiles… » (Rom. 3, 12, 23). Le péché a ruiné et corrompu toute la race humaine. Mais sur le tour du potier, voici que le travail reprend : un nouveau vase est façonné « comme il plut aux yeux du potier de le faire ». Ce vase sans défaut porte nos pensées sur le second homme, en qui Dieu a trouvé Son plaisir. Selon les conseils de Dieu, Christ est venu remplacer la race d’Adam défaillante. Mais Il n’est plus seul dorénavant. « Si quelqu’un est en Christ, c’est une nouvelle création » (2 Cor. 5, 17). Par la grâce de Dieu, le racheté peut devenir à son tour « un vase à honneur, sanctifié, utile au Maître, préparé pour toute bonne œuvre » (2 Tim. 2, 21 ; lire aussi Éph. 2, 10). — Le dialogue des versets 11 et 12 confirme l’état désespéré du peuple et justifie son rejet comme le vase gâté du potier.