Jérémie 17, 12 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 3, 20 septembre]

Essayons d’écrire notre nom sur le sol (v. 13) ; il sera bientôt illisible. Combien d’insensés qui, sans penser à l’avenir, cherchent à se faire un nom sur une terre… qui va passer ! Cher ami, c’est dans le livre de vie que votre nom doit être inscrit. — Et nous retrouvons la déclaration attristée du chapitre 2, 13 : « ils ont délaissé la source des eaux vives… ». En Jean 6, 66 plusieurs disciples se retirent d’avec Jésus, Lui qui précisément au chapitre suivant va se révéler comme cette source des eaux vives (chap. 7, 37). — La prière du verset 14 reconnaît que Dieu seul peut changer le méchant cœur de l’homme. « Guéris-moi… et je serai guéri ; sauve-moi, et je serai sauvé ». Au chapitre 31, 18, Éphraïm demandera à son tour : « Convertis-moi, et je serai converti ». — « Car c’est toi qui es ma louange », ajoute le prophète. Dans l’œuvre de notre salut tout est à la gloire de Dieu. — Dans le reste du chapitre l’Éternel rappelle Ses instructions au sujet du sabbat. La loi avait été violée sur ce point comme sur les autres (chap. 7, 9). Un siècle plus tard, après le retour de Babylone, le fidèle Néhémie prendra à cœur cet enseignement des versets 21 et 22 (Néh. 13, 15…). Il rappellera aux nobles de Juda que les malheurs du peuple avaient été la conséquence de l’infidélité de leurs pères à cet égard.