Jérémie 20, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 3, 23 septembre]

Dire la vérité au monde sur son état expose aussitôt à sa haine. Le prophète en fait durement l’expérience. Les complots que nous avons vu se tramer contre lui aux chapitre 11, 19 et 18, 18 aboutissent cette fois. Jérémie est frappé et mis à la torture par les soins de Pashkhur. Qui était cet homme ? Un des premiers sacrificateurs (v. 1), et de plus un de ces prophètes de mensonge (v. 6 ; chap. 14, 14) qui, à la différence de Jérémie, jouissait de toute la faveur du peuple. À son tour il faut que cet homme entende une prophétie de vérité prononcée contre lui. — Jérémie nous rappelle l’exhortation de Jacques 5, 10. Il est une figure du Seigneur Jésus. Seul à proclamer la vérité, haï et frappé à cause d’elle (et cela par un des sacrificateurs), « objet de dérision » et d’opprobre, la Parole de son Dieu est en lui « comme un feu brûlant » (v. 9). Il est étreint par l’amour qu’il porte et à l’Éternel et à son peuple. Malgré cela Jérémie reste loin du parfait modèle ! Il exprime de l’amertume, et, comme Job (chap. 3), il maudit le jour de sa naissance. La grâce envers ses ennemis n’apparaît pas en lui. — Lecteur, permettez-nous une question : Avez-vous été réellement saisi par le Seigneur ? A-t-Il été le plus fort (v. 7 ; comp. Phil. 3, 12) ?