Jérémie 21, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 24 septembre]

Les prophéties de Jérémie ne nous sont pas rapportées dans l’ordre dans lequel elles ont été prononcées. Celle-ci nous transporte au temps du dernier règne de Juda. Attaqué par son redoutable voisin, Nebucadnetsar, le roi Sédécias a envoyé deux délégués au prophète pour le prier de consulter l’Éternel. De fait c’était bien ce qu’il avait de mieux à faire. Mais en réalité lui et son peuple recherchaient la délivrance sans repentance préalable, feignant d’ignorer cette condition indispensable. Car Dieu ne donne pas l’une sans l’autre. Après tout ce qu’avait dit Jérémie dans les précédents chapitres, une telle demande était presque de l’insolence. Aussi l’Éternel répond-Il de la façon la plus sévère. Non seulement le roi de Babylone, mais Lui-même combattra contre Juda. Il va frapper d’une grande peste les hommes et les bêtes, comme autrefois les troupeaux des Égyptiens (Ex. 9, 1-7). Pourtant, à côté de ce chemin de la mort, il restait encore pour ce peuple un chemin de la vie… mais qui passait nécessairement par la confession de ses péchés et la soumission à la volonté de Dieu. Ce chemin est encore ouvert ; chacun de nous y est-il engagé ?