Jérémie 23, 16 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 3, 28 septembre]

Parmi les mauvais bergers d’Israël, les prophètes étaient particulièrement coupables. Ils avaient bercé le peuple de la folle illusion que, malgré ses péchés, tout irait pour le mieux. Ils étaient menteurs. Ils avaient couru… sans que l’Éternel les envoie, parlé, mais pas comme oracles de Dieu (Jér. 23, 21, 38 ; 1 Pier. 4, 11). Une grande activité religieuse est loin d’être toujours la preuve et le résultat d’un bon état spirituel. Pour le chrétien maintenant, comme pour le prophète autrefois, il n’existe qu’une seule règle pour courir et pour parler : se tenir d’abord « dans le conseil secret de l’Éternel » (v. 18, 22), autrement dit dans la communion du Seigneur, pour connaître et faire Sa volonté. — Au verset 23 une question est posée : « Suis-je un Dieu de près, dit l’Éternel, et non un Dieu de loin ? ». « Le Seigneur est proche » peut nous répondre l’apôtre (Phil. 4, 5). Chacun de nous en a-t-il fait l’expérience ? La Parole de Dieu est un feu (v. 29). De la même manière que la flamme d’un chalumeau permet d’ôter les scories du métal, elle s’emploie à purifier notre âme en consumant les impuretés qui la souillent et qui l’étouffent (Prov. 25, 4). Elle est la « force motrice » du croyant, comme le foyer sous la chaudière (chap. 20, 9). Mais elle est aussi d’abord ce marteau, seul capable de briser une volonté rebelle.