Jérémie 23, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 3, 27 septembre]

Aux chapitres 21 et 22 la parole de l’Éternel a condamné les derniers rois. En réalité tous les responsables de Juda, « tant le prophète que le sacrificateur » (v. 11), ont failli à leur mission. Au lieu de paître le peuple « en étant les modèles du troupeau » (1 Pier. 5, 3), ils ont été de mauvais pasteurs. Sous leur conduite déplorable, le troupeau a été négligé, détruit et dispersé (comp. Éz. 34, 4-6). Aussi Dieu se chargera-t-Il de rassembler Lui-même le reste de ce troupeau en lui donnant un autre berger (Jean 10, 14). La famille royale d’Israël a complètement manqué. Mais Dieu suscitera dans cette même maison de David un Germe juste, un Roi divin : « L’Éternel notre justice » (comp. 1 Cor. 1, 30). Cette expression « le Germe » est employée cinq fois dans les prophètes pour désigner le Seigneur Jésus. Ici et au chapitre 33, 15 : comme le Roi, caractère qui est le sien dans l’évangile de Matthieu. En Zacharie : au chapitre 3, 8 comme « mon serviteur, le Germe » et au chapitre 6, 12 comme « un homme dont le nom est Germe », respectivement Christ dans les évangiles de Marc et de Luc. Enfin en Ésaïe 4, 2 : comme « un germe de l’Éternel pour splendeur et pour gloire », en qui nous reconnaissons le Fils de Dieu présenté par l’évangile de Jean.