Jérémie 25, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 30 septembre]

Le chapitre 25 revient en arrière, au règne de Jehoïakim. Il y avait vingt-trois ans déjà que Jérémie prophétisait. Dans son zèle et son amour pour le peuple, il se levait de bonne heure le matin pour lui adresser ses appels (v. 3). La patience de Dieu allait bientôt prendre fin. Chaque jour pouvait être le dernier. Aussi l’homme de Dieu se sentait-il pressé dès le matin d’aller délivrer son message. Et, détail remarquable, la même expression est employée souvent à propos de l’Éternel (ici au v. 4). Lui aussi se lève de bonne heure pour envoyer Ses serviteurs. Sommes-nous prêts nous-mêmes à cette heure matinale où les tâches sont distribuées ? Imitons le parfait serviteur dont l’activité inlassable commençait dès le point du jour (Jean 8, 2) ou même avant (Marc 1, 35). — Dieu, dans Sa grâce, fixe une durée limitée à cette captivité et en tiendra compte pour donner à Israël en captivité le signal et l’exemple de l’humiliation (Dan. 9, 2). — Puis, jusqu’à la fin du chapitre, Dieu développe la déclaration du verset 14, montrant de quelle manière Il s’apprête à châtier les nations qui n’ont pas craint d’asservir et d’opprimer Son peuple.