Jérémie 26, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 3, 1 octobre]

De nouveau ce chapitre nous ramène en arrière, de quatre ans par rapport au précédent (chap. 25, 1). Sur l’ordre divin, Jérémie cette fois se rend au temple pour y prophétiser. Sans doute est-ce à l’occasion de l’une des trois fêtes annuelles où tous les Israélites montaient à Jérusalem. Le verset 2 permet de le penser. Quoiqu’il en soit, l’appel s’adresse à tout Juda et non plus seulement à ses chefs. Et « pas une parole » ne doit en être retranchée (comp. Act. 20, 27). — Combien le verset 3 est touchant ! Il nous fait entrer dans les pensées de grâce de Dieu. Bien que sachant tout à l’avance, Il exprime Son vœu le plus cher : « Peut-être qu’ils écouteront… » (voir aussi v. 3, 7). — Ce même peut-être traduit l’espoir du maître de la parabole : « J’enverrai mon fils bien-aimé ; peut-être que, quand ils verront celui-ci, ils le respecteront » (Luc 20, 13). Mais ils n’ont respecté ni le Fils, ni les prophètes qui L’ont précédé. Voyez l’accueil fait à Jérémie et par conséquent à Celui qui l’envoie. Quel aveuglement ! Ces gens qui pourtant étaient venus se prosterner dans la maison de l’Éternel (v. 2) rejettent Sa parole, se saisissent de Son messager, le condamnent à mort dans cette même maison !