Jérémie 27, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 3, 3 octobre]

Ce chapitre et les suivants nous transportent à présent sous le règne final de Sédécias. Celui-ci paraît avoir comploté avec ces cinq voisins : les rois d’Édom, de Moab, d’Ammon, de Tyr et de Sidon pour résister à Nebucadnetsar. Et sans doute est-ce pour mettre sur pied cette alliance que les délégués de ces nations se réunissent à Jérusalem (v. 3). Jérémie est chargé par l’Éternel de remettre à chacun de ces diplomates un présent pour le moins original, fabriqué à son intention : il s’agit de jougs et de liens qui précisément symbolisent la domination du roi de Babylone dont ces peuples comptaient se libérer. Nous pouvons imaginer avec quels sentiments les cinq négociateurs ont accueilli cet humiliant cadeau. — L’orgueil sous différentes formes est encore de nos jours le grand principe qui gouverne les états modernes (comme aussi les individus). Mais au-dessus de leurs intrigues ambitieuses, Dieu conduit les destinées du monde. C’est à Lui que le chrétien s’attend et non aux incertitudes de la politique des hommes (Dan. 4, 17). — Dieu qui mettait de côté Israël, confiait dorénavant le pouvoir universel à Nebucadnetsar qu’Il appelle Son serviteur.