Jérémie 26, 12 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 octobre]

Le fidèle témoin de l’Éternel n’est pas troublé par sa condamnation à mort, ni par la présence de tous ces gens hostiles assemblés contre lui. Il les exhorte encore une fois fermement à se repentir. Après quoi, sans crainte, il se remet entre leurs mains. Loin de s’attendrir sur son propre sort, c’est encore au peuple qu’il pense et à la terrible responsabilité que ce crime fera peser sur lui. En ceci Jérémie fait penser à Étienne intercédant pour ceux qui le lapidaient (Act. 7, 60) et tous deux nous rappellent le Seigneur Jésus (Luc 23, 28, 34). — L’intervention des princes et des anciens délivre ici l’homme de Dieu. Mais ils auraient dû faire un pas de plus : craindre et implorer l’Éternel, comme Ézéchias précisément (v. 19). Il ne suffit pas de savoir citer un bel exemple, encore faut-il l’imiter. — Voyez comme la foule est influençable et versatile. Au verset 8 « tout le peuple » avait suivi les sacrificateurs pour s’écrier : « Tu mourras certainement ». Mais, au verset 16, ce même peuple est de l’avis des princes pour dire : « Cet homme ne mérite pas la mort ». — L’histoire d’Urie, poursuivi et frappé par Jehoïakim, confirme le triste portrait qui nous a été fait de ce roi. Il est prompt à verser le sang innocent (chap. 22, 17).