Jérémie 31, 15 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 3, 10 octobre]

La belle restauration d’Israël annoncée dans la première partie du chapitre sera précédée de larmes amères. Le peuple affligé est vu sous la figure de Rachel, la femme de Jacob, pleurant ses enfants disparus (comme c’est souvent le cas dans l’Écriture, ce verset 15 a reçu un accomplissement partiel, à l’occasion du massacre des petits enfants de Bethléhem : Matt. 2, 18). Mais il s’agira pour ce peuple d’une tristesse selon Dieu, celle qui « opère une repentance à salut dont on n’a pas de regret » (2 Cor. 7, 10). Les versets 18 à 20 nous montrent que Dieu entend très bien l’expression d’une semblable tristesse. Écoutons Éphraïm raconter son histoire. La divine correction a été salutaire ; elle a amené sa conversion, accompagnée d’une vraie repentance. La connaissance de lui-même l’a couvert de honte et de confusion. Il condamne sa jeunesse coupable et indomptée. Chacun de nous peut-il faire le même récit ? Alors, écoutons également comment Dieu se plaît à nous appeler : « un fils précieux, un enfant de prédilection ». Notre confession rencontre aussitôt un témoignage personnel et intime de l’amour éternel, ainsi que les ressources qui l’accompagnent : « J’ai rassasié l’âme lassée et j’ai rempli toute âme languissante » (v. 25).