Jérémie 31, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 9 octobre]

Peu de portions de l’Ancien Testament traduisent l’amour de Dieu de manière plus touchante que ces versets 1 à 14. Amour inconditionnel, s’exprimant envers des êtres qui n’avaient rien d’aimable, sa grandeur est mise en évidence par notre éloignement ! « L’Éternel m’est apparu de loin » (v. 3). Pensons à tout le chemin parcouru par le Fils de Dieu pour venir jusqu’à nous. L’amour du Dieu d’éternité est un amour éternel. Il est Sa nature même (1 Jean 4, 8, 16). Et chaque croyant en est personnellement l’objet dès l’éternité passée. — À l’appel pathétique du chapitre 3, 4 : « Mon Père ! tu es le conducteur de ma jeunesse », l’Éternel peut maintenant répondre : « Je serai pour père à Israël » (v. 9). Il sera sensible aux larmes de Son peuple, qu’Il avait jadis « racheté de la main d’un plus fort que lui » (v. 11), et Il le rassemblera comme un berger son troupeau. — Ces versets rappellent à chacun de nous une vérité bénie. Dieu ne nous aime pas seulement lorsqu’Il nous comble de grâces visibles (comme Il le fera pour Son peuple terrestre selon les magnifiques déclarations des versets 7 à 14). Dans nos moments les plus sombres, alors même que nous avons perdu par notre faute la jouissance de Sa communion, Lui ne cesse jamais de penser à nous.