Jérémie 34, 8 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 15 octobre]

Pendant que se déroule le siège de Jérusalem, l’Éternel charge Jérémie d’un message personnel pour le roi Sédécias (v. 2-6), sans doute celui auquel fait allusion le chapitre 32, 3. Dieu promet au roi de l’épargner et de lui accorder une mort paisible. Les versets 8 et 9 nous apprennent en effet que les intentions de cet homme n’étaient pas mauvaises. Il était même animé d’une certaine bienveillance envers Jérémie (chap. 38, 10, 16). Mais il manquait totalement de force de caractère. Il n’avait pas l’énergie que la foi donnera à Néhémie dans une occasion comparable (voir Néh. 5). Après avoir décrété la mise en liberté de tous les serviteurs hébreux, Sédécias n’est pas capable de faire respecter longtemps cette décision. Alors l’Éternel rappelle quelles sont à ce sujet les instructions précises de la loi, dont les pères déjà n’avaient tenu aucun compte. Et nous nous souvenons des enseignements concernant le serviteur qui, par amour, ne veut pas sortir libre, beau type du Seigneur Jésus (Ex. 21, 2-6). — Dieu va se servir de la méchante action de ces hommes pour illustrer le châtiment qu’Il leur réserve. Il va agir comme eux, c’est-à-dire leur retirer la liberté qu’Il leur avait jadis accordée et les assujettir au roi de Babylone (Luc 6, 38).