Jérémie 33, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 3, 14 octobre]

De nouveau l’Éternel s’adresse à Son serviteur en prison. Il a encore de précieuses révélations à lui faire et Il l’engage à prier pour les obtenir (v. 3 ; Amos 3, 7). Dieu est toujours prêt à nous instruire de choses grandes et cachées que nous ne savons pas. Mais Il nous invite à les Lui demander d’abord. — Jérémie va entendre parler de ce qui lui tient le plus à cœur : la restauration de son peuple après le désastre qui va fondre sur lui. Il existe, dans certaines régions dont le sol est ingrat, des villages entiers abandonnés à la suite du dépeuplement des campagnes. Peu de spectacles sont aussi lugubres. Combien pire devait être la désolation d’une cité comme Jérusalem dévastée et brûlée après l’exil de ses habitants (v. 10 ; voir Néh. 2, 13, 14). Mais les promesses de Dieu sont formelles : la joie et l’animation rempliront de nouveau la ville. Un nouveau nom lui sera donné : « l’Éternel notre justice » (v. 16) ; il nous rappelle que personne non plus n’entrera dans la cité céleste en vertu de sa propre justice. Tout y sera exclusivement fondé sur celle de Christ. Et les deux familles par lesquelles les relations du peuple avec Dieu étaient assurées : celle des rois et celle des sacrificateurs, seront de nouveau représentées (v. 17, 18).