Jérémie 40, 11 à 41, 10

[Chaque jour les Écritures, année 3, 25 octobre]

Avec la destruction de Jérusalem et la captivité de son dernier roi, Nebucadnetsar a supprimé toute possibilité de révolte dans le royaume de Juda. Il y a pourtant maintenu un certain nombre d’habitants parmi les plus pauvres, afin de ne pas laisser le pays à l’abandon, et a placé à leur tête Guedalia, un gouverneur qui a la faveur de tous. Pendant ce temps, nous voyons l’Éternel veiller en grâce sur ces réchappés de la transportation en faisant prospérer leurs récoltes (v. 12 ; comp. Prov. 30, 25). — Hélas ! cette période favorable ne dure pas. Dieu, qui connaît les cœurs, permet de nouveaux événements tragiques afin de manifester leur état. Sous la figure du roi des fils d’Ammon (v. 14) réapparaît un vieil ennemi d’Israël qu’on pouvait croire anéanti. Mais il existe toujours, et ses méchantes dispositions n’ont pas changé ; la faiblesse du peuple est maintenant pour lui l’occasion de les montrer. Ainsi en est-il de Satan, notre grand adversaire. Il ne désarme jamais et cherche toujours à profiter de ce qui a affaibli notre résistance (fatigue, paresse, manque de vigilance…). — Avec l’appui de Baalis, Ismaël, jaloux sans doute de l’autorité de Guedalia, organise un complot pour l’assassiner lâchement, ainsi que les Juifs qui sont avec lui à Mitspa.