Jérémie 50, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 3, 6 novembre]

Berceau de la mondanité et de la corruption, Babylone est la dernière des nations à entendre le jugement de l’Éternel. Parce que Jérémie prêchait la soumission à Nebucadnetsar, on l’avait accusé d’être favorable aux Chaldéens et de trahir son propre peuple. Eh bien ! ces deux longs chapitres de la prophétie nous montrent ce que Dieu lui avait enseigné au sujet de Babylone. Il avait d’ailleurs déjà déclaré que si l’Éternel s’en servait pour discipliner Juda, le moment viendrait où, à son tour, la grande cité serait « visitée » en jugement et réduite en désolations perpétuelles (chap. 25, 12-14). Bel, Merodac (le dieu Marduk) et toutes ses autres idoles allaient honteusement disparaître avec ceux qui les servaient, tandis qu’Israël et Juda ne seraient point « privés de leur Dieu, de l’Éternel des armées » (voir chap. 51, 5). Ces jugements qui allaient frapper Babylone contribueraient à ouvrir enfin les yeux et le cœur des captifs du peuple. Les versets 4 et 5 de ce chapitre 50 nous montrent les larmes et l’humiliation qui accompagneront leur retour à l’Éternel, prélude de leur délivrance complète et finale. Le monde actuel est rempli de vaines idoles qui bientôt passeront avec lui. Instruits comme nous le sommes par la Parole de Dieu, pourrions-nous nous y attacher (1 Jean 5, 21) ?