Jérémie 49, 23 à 39

[Chaque jour les Écritures, année 3, 5 novembre]

Après Édom, il s’agit d’abord de Damas, avec Hamath et Arpad, villes principales de la Syrie ; puis de Kédar et d’Hatsor où habitaient des tribus nomades. C’est enfin la sentence contre Élam (la Perse), nation éloignée d’Israël, alors que toutes les autres étaient ses voisines. — Dieu est juste. Il a mesuré exactement le châtiment de chacun de ces peuples et le proportionne aux privilèges reçus (Rom. 2, 6 ; Dan. 4, 35). Au chapitre 2, 10 et 11, l’Éternel avait précisément comparé Israël à Kédar, peuplade ignorante mais restée au moins fidèle à ses faux dieux, alors que Son peuple s’était détourné du vrai Dieu. Combien Israël instruit par la loi était plus coupable ! Rappelons-nous — spécialement si nous sommes enfants de parents chrétiens — ce sérieux verset : « À quiconque il aura été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé » (Luc 12, 48). — Tous ces peuples devaient tomber comme Juda au pouvoir de Nebucadnetsar (v. 30) et devenir autant de provinces du grand empire babylonien. Il était donc vain et insensé de la part des Juifs de se tourner vers ces voisins pour y chercher refuge et sécurité (Ps. 60, 11). Comment ceux-ci leur viendraient-ils en aide, eux qui ne pouvaient se délivrer eux-mêmes ?