Jérémie 52, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 3, 10 novembre]

Ce chapitre 52 ne fait plus partie des « paroles de Jérémie » (chap. 51, 64). De même que le chapitre 39, il expose les événements qui ont mis fin au royaume de Juda, et il reproduit à peu de chose près le chapitre 25 du second livre des Rois. — L’heure du jugement a sonné ; il frappe à la fois Jérusalem, son temple (Jér. 52, 17-23), son roi, ses habitants. La ville est prise ; Sédécias et son armée cherchent en prenant la fuite à échapper au filet qui se referme. Mais ce n’est pas aux Chaldéens, c’est à Dieu, qu’ils ont affaire. Conduit à Ribla auprès de Nebucadnetsar, le misérable roi de Juda a les yeux crevés, punition réservée aux vassaux félons, et, lié de chaînes d’airain, il prend le chemin de l’exil. Jusqu’à la fin de sa vie misérable, il gardera comme dernière vision le spectacle atroce de ses fils égorgés. Un mois plus tard, le chef des gardes revient à Jérusalem pour brûler et démanteler systématiquement la ville rebelle et faire un tri parmi la population. Le verset 15 mentionne des transfuges. Quelques-uns avaient donc écouté Jérémie. — Ces choses ne sont pas écrites (et répétées) à cause de leur intérêt historique, mais pour l’instruction de nos âmes, afin de nous servir d’avertissement (1 Cor. 10, 11). « Vous donc, bien-aimés, sachant ces choses à l’avance, prenez garde… » (lire 2 Pier. 3, 17, 18).