Jérémie 52, 17 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 3, 11 novembre]

En assistant au pillage de la maison de l’Éternel, en regardant les Chaldéens briser et emporter ses belles et puissantes colonnes, nous sommes saisis de tristesse en pensant à ce qu’est devenu le témoignage d’Israël au milieu des nations. Mais que sont en comparaison les sentiments de l’Éternel devant la destruction de la maison sur laquelle Il avait mis Son nom, et la ruine de Jérusalem (lire 1 Rois 9, 6-9) ! Quelle valeur prennent par contraste les promesses du Seigneur au vainqueur de Philadelphie ! « Celui qui vaincra, je le ferai une colonne dans le temple de mon Dieu… et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom… de la nouvelle Jérusalem… et mon nouveau nom » (Apoc. 3, 12). Chers amis, en terminant la lecture de ce livre de Jérémie, demandons au Seigneur qu’Il nous donne de faire partie de ces vainqueurs, c’est-à-dire de garder Sa Parole et de ne pas renier Son nom, jusqu’au moment de Son retour. — Dieu ne permet pas que le livre s’achève sur un triste tableau. La grâce dont Jehoïakin est l’objet de la part du successeur de Nebucadnetsar (v. 31-34) est un témoignage des soins dont l’Éternel ne cessera d’user envers un faible résidu de Son peuple.