Marc 2, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 24 novembre]

Dans la maison de Capernaüm, Jésus se fait reconnaître selon le psaume 103, 3 comme Celui qui pardonne toutes les iniquités, qui guérit toutes les infirmités. À l’égard du paralytique, Il accomplit les deux parties de ce verset en témoignage à tous. Oui, Celui qui pardonne les péchés — œuvre spirituelle — et qui en donne une preuve matérielle en guérissant aussi la maladie, ne peut être que l’Éternel, le Dieu d’Israël. — Les publicains percevaient les impôts pour le compte des Romains, ce qui leur procurait à la fois richesse (car un pourcentage leur en revenait)… et le mépris de leurs compatriotes. Mais le Seigneur, en appelant Lévi et en acceptant son invitation, montre qu’Il ne méprise et ne repousse personne. Au contraire, Il est venu pour les pécheurs notoires, ceux qui ne cachent pas leur état (1 Tim. 1, 15). Et Il est à table avec eux, s’étant fait leur ami. Car depuis la chute, l’homme a peur de Dieu, et Le fuit, à cause de sa mauvaise conscience. Avant de sauver Sa créature, le premier travail de Dieu consistait donc à s’approcher d’elle, à gagner sa confiance. C’est ce qu’a fait Jésus en s’abaissant jusqu’à rencontrer l’homme misérable, afin de lui faire comprendre que Dieu l’aime.