Marc 2, 18 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 3, 25 novembre]

Si le mot du parfait serviteur est « aussitôt », celui des Juifs incrédules est « pourquoi ? » (v. 7, 16, 18, 24). Interrogé au sujet du jeûne, Jésus explique qu’il s’agit d’une marque de tristesse qui, par conséquent, ne saurait convenir pendant qu’Il était avec eux. Sa venue n’était-elle pas pour tout le peuple un grand sujet de joie (Luc 2, 10) ? Puis Il saisit cette occasion pour mettre en contraste les règles et les traditions du judaïsme avec l’évangile de la libre grâce qu’Il était venu leur apporter. Il est triste de constater que l’homme préfère à celle-ci des formes religieuses, parce qu’elles lui permettent de se faire une bonne réputation aux yeux d’autrui… tout en continuant à faire sa propre volonté. Inversement, le verset 22 nous suggère que le chrétien est un homme entièrement renouvelé. Si son cœur est changé, s’il est rempli d’une joie nouvelle, son comportement extérieur doit nécessairement s’en trouver aussi transformé. — Les pharisiens blâment les disciples parce qu’ils arrachent des épis le jour du sabbat. L’homme détourne toujours de son but ce que Dieu lui a donné. Le sabbat était une grâce accordée à Israël, mais celui-ci s’en est servi comme d’un joug pour augmenter son esclavage moral (Act. 15, 10).