Marc 3, 20 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 3, 27 novembre]

Toujours prêt à se laisser approcher, le Seigneur permet à la foule d’envahir la maison dans laquelle Il est entré, de sorte qu’Il recommence aussitôt à les enseigner sans même avoir le temps de manger. Nous qui sommes souvent si peu disposés à ouvrir notre porte à des étrangers, à nous laisser déranger et à changer quoi que ce soit de nos habitudes, prenons exemple sur cet infatigable dévouement et sur ce complet renoncement. Pensons aussi que tel visiteur indésirable nous est peut-être envoyé pour que nous lui parlions du salut de son âme. — Certaines personnes sont troublées par le verset 29. Elles craignent d’avoir prononcé une fois, sans y prendre garde, une parole coupable qui ne pourrait jamais être pardonnée. C’est méconnaître la grâce de Dieu. — Le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1, 7). Le blasphème contre le Saint Esprit était le terrible péché d’Israël incrédule. Ce peuple attribuait à Satan la puissance de l’Esprit Saint dont Jésus était revêtu. C’était d’une extrême gravité et de plus contraire à tout bon sens (v. 26). — Dans le dernier paragraphe le Seigneur distingue nettement ceux qu’Il considère comme membres de Sa famille. Faire la volonté de Dieu, c’était (et c’est encore) écouter le Seigneur Jésus.