Marc 4, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 3, 28 novembre]

Jésus se tient près de la mer et enseigne les foules en se servant du langage imagé des paraboles. La première est celle du semeur. Il s’y présente Lui-même comme Celui qui apporte et répand dans le monde la bonne semence de l’évangile. Bien que connaissant les cœurs et la manière dont ils recevront — ou ne recevront pas — la vérité, Il donne à chacun l’occasion d’être en contact avec la Parole de vie. L’avez-vous reçue ? — Le verset 12 ne doit pas nous déconcerter. Comme si le Seigneur pouvait craindre de voir les hommes se convertir et qu’Il soit obligé, malgré Lui, de pardonner leurs péchés ! Comprenons que c’est du peuple juif dans son ensemble qu’il s’agit ici. Il a accusé Jésus d’avoir un démon, rejetant ainsi le témoignage du Saint Esprit. Un tel péché ne peut lui être pardonné, et Israël sera endurci en tant que peuple (chap. 3, 29 ; Rom. 11, 7, 8, 25). Mais tous ceux qui désirent interroger Jésus « en particulier » trouvent place « autour de lui », aujourd’hui comme alors, pour entendre la révélation des mystères du royaume de Dieu (v. 11, 34 ; comp. Prov. 28, 5, fin). Usons de ce grand privilège et en particulier ne nous privons pas des réunions où nous entourons le Seigneur pour écouter Sa Parole.