Marc 5, 21 à 43

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 décembre]

Un chef de synagogue, nommé Jaïrus, a fait appel à Jésus pour la guérison de sa fille. Mais pendant que le Maître est en chemin, une femme qu’aucun médecin n’avait pu soulager va secrètement recourir à Sa puissance. — Cher ami, qui a cherché peut-être de divers côtés un remède à tes souillures morales, Jésus passe encore aujourd’hui près de toi. Fais comme cette pauvre femme : saisis le bord de Son vêtement (comp. chap. 6, 56 fin) ! — La femme sait qu’elle est sauvée, et le Seigneur le sait aussi. Mais il est nécessaire que tous l’entendent ; c’est pourquoi Jésus veut l’amener à vaincre sa timidité, à se faire connaître, à confesser publiquement « toute la vérité ». Ainsi obtiendra-t-elle, en réponse à sa foi, une parole de grâce infiniment meilleure que la simple guérison : « Ma fille, ta foi t’a guérie ; va en paix… » (v. 34). — Durant ce temps, la maison de Jaïrus retentissait de lamentations et de cris de désespoir (sans grande réalité ; voir v. 40). Mais d’une parole Jésus réconforte le pauvre père (v. 36) tournant vers Dieu les pensées de cet homme… et les nôtres : « Ne crains pas ; crois seulement ». Puis d’une autre parole — si touchante que l’Esprit nous l’a donnée dans la langue même employée par le Sauveur — Il ressuscite la jeune fille.