Marc 5, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 3, 1 décembre]

Le Seigneur et les disciples abordent au pays des Gadaréniens. La première personne qu’ils y rencontrent est un homme entièrement possédé par des démons qui le rendent furieux et indomptable. Réalité terrible, nous avons dans ce forcené le portrait moral de l’homme pécheur, jouet du diable, entraîné et tourmenté par ses passions brutales, demeurant dans la mort (les sépulcres), dangereux pour ses semblables et ne pouvant que se faire du mal à lui-même. Affreux état,… qui est le nôtre par nature ! — Nous nous serions probablement écartés avec effroi et même horreur d’une telle créature. Jésus ne s’en détourne pas. Au contraire, Il va s’occuper de ce malheureux, non pour le lier de chaînes, comme l’avaient vainement essayé ses concitoyens, mais bien pour le délivrer de sa misère et de son esclavage. — Les habitants de la ville, eux, ne semblent retenir de ce miracle que la perte de leurs pourceaux ! Sur leur demande le Seigneur s’en va, mais laisse maintenant derrière Lui un témoin, et lequel ? « Celui qui avait été démoniaque ». — N’est-ce pas l’image du temps actuel ? Rejeté par ce monde, Christ y maintient ceux qu’Il a sauvés, et leur donne pour mission de parler de Lui. Comment nous en acquittons-nous (lire Ps. 66, 16) ?